St-Jean-de-Matha : classe de madame Christine

Critique du film Kauwboy

Voici notre critique du film Kauwboy du réalisateur hollandais Boudewijn Koole, originalement écrit en néerlandais avant d’être traduit en plusieurs langues.

L’HISTOIRE

L’histoire ne capte pas rapidement l’attention. Le rythme est plutôt lent. Au début du film, on voit un garçon faire la vaisselle et des tâches ménagères. Ensuite, il commence à faire la course contre la voiture de son père, mais ça dure très longtemps et on ne sait pas où le réalisateur veut nous emmener. Il y a très peu d’échange de dialogues. On ne voit pas le visage de son père avant un bon moment. Jusqu’à temps qu’il trouve l’oiseau, il n’y a absolument rien d’excitant pour nous inciter à poursuivre le visionnement du film.

Ce film aborde un sujet original car ce n’est pas souvent que l’on retrouve un oiseau comme animal de compagnie. Habituellement, le réalisateur choisit plutôt un chien, un chat, un singe ou un dauphin. M. Koole a bien relevé le défi car un choucas, contrairement à un perroquet, n’est pas facile à apprivoiser.

Par contre, nous avons appris que si quelqu’un en prend soin, il lui resterait fidèle pour la durée de toute sa vie, 25 ans.

QUALITÉS ARTISTIQUES

Dès le départ, les images proposées ne donnent pas envie de voir le film car elles sont fades. On voit Jojo faire la vaisselle, la cuisine n’est pas attrayante, ses vêtements sont très ordinaires.  Les pièces de la maison n’ont pas de couleurs vivantes.  Les objets sont vieux.  Les vêtements sont toujours les mêmes et n’ont pas de vie. Tout est trop ordinaire et normal. Ça ressemble à notre vie quotidienne, en moins beau.

Tout au long de l’histoire, la musique nous prévenait ce qui allait se passer. Par exemple,  quand le père allait frapper son fils, la tension était palpable à cause de l’effet créé par le fond sonore. Puisque c’était un drame, nous prévoyions dès le début que l’oiseau allait mourir, mais nous avons été surpris du moment. Nous pensions que ce serait le père qui le tuerait lorsqu’il s’est mis en colère alors que Jojo chantait à tue-tête « Happy birthday to Maman ».

En conclusion, nous recommandons ce film à d’autres jeunes de notre âge à cause de son aspect original.  Par contre, nous n’avons pas envie de le regarder une deuxième fois puisque nous connaissons déjà le dénouement de l’histoire. Il n’y aurait plus de suspense et le film ne comporte pas assez de qualités artistiques pour soutenir notre intérêt.

Classe de Madame Christine – École St-Jean-de-Matha

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