Ma critique de cinéma : classe 5-6 B École Saint-Étienne (Patrick)

Le 23 janvier dernier, notre classe a eu la chance d’assister à la projection du film Rosie et Moussa au Cinéma du Parc. Il faut mentionner que cette œuvre de la cinéaste Dorothée van Den Berghe a reçu le prix du meilleur film décerné par le jury enfant lors de la 21e édition du Festival international du Film pour enfants de Montréal (FIFEM).

L’histoire tourne autour de Rosie qui déménage dans un nouvel appartement. Elle n’est pas très contente de se retrouver dans un immense HLM dans un quartier difficile de Bruxelles. La jeune fille y fera la rencontre d’un nouvel ami nommé Moussa. C’est avec lui qu’une grande histoire va se passer. Malgré qu’elle ne sait pas où est son père, Rosie âgée de 12 ans va tout faire pour le retrouver.

Le jeu des acteurs est très réaliste. Ils nous font croire qu’ils proviennent vraiment d’un milieu pauvre. Rosie, héroïne du film, n’a peur de rien. Elle se lance dans l’action de son quartier sans être effrayée. Moussa, lui, c’est le genre de garçon qui est relax et décontracté, de plus c’est aussi le chef d’une bande d’enfants. Le personnage de la mère, dans un rôle tout en tendresse, tente de protéger sa fille contre la réalité du quotidien. Pour ce qui est du père, son absence laisse planer le doute sur son rôle dans la famille.

Les décors étaient extrêmement réalistes, ils reflétaient sans aucune ambiguïté la vraie vie. Dans certaines scènes de transition, où l’on voyait des paysages, des lignes de couleur venaient s’ajouter à l’image comme si c’était l’imagination des enfants qui déformait la réalité. Ces dessins étaient originaux et mettaient de la couleur dans ce monde gris et aride. De plus cette tentative d’ajouter une touche de bonheur dans la pauvreté de leur vie revient avec la boule de neige qui prend vie et qui nous représente un mirage d’un père absent.

De manière générale, le film nous a beaucoup plu. Nous espérons que les jeunes qui verront le film l’apprécions autant que nous !