L’envers de la médaille de Rosie et Moussa

Ce film familial d’origine belge de Dorothé Van Den Berghe, Rosie et Moussa, est une adaptation d’un livre jeunesse écrit par Michael De Cock et Judith Vanistendael. Il a reçu les grands honneurs au Festival de films pour enfants de Montréal (FIFEM) en 2018.

L’histoire débute lorsque Rosie et sa mère emménagent dans un immeuble du quartier pauvre Molenbeek de Bruxelles où tout leur est inconnu. Un lourd secret plane sur cette famille depuis que le père a quitté le foyer. La jeune fille et son nouvel ami coloré Moussa tenteront, avec l’aide de l’oncle de celle-ci, de percer ce mystère.

Ce film multiculturel aborde tout en douceur, mais de façon plutôt maladroite, les thématiques comme la famille, l’amitié et l’amour.  En effet, on ne fait qu’un bref survol des sujets abordés alors que nous aurions apprécié un peu plus de profondeur.

L’envers de la médaille de ce film à petit budget est sans aucun doute sa crédibilité. Effectivement, le jeu des acteurs n’était pas toujours à point et on semble avoir négligé les décors. La crise de Rosie n’était pas réaliste et manquait de profondeur. Nous aurions aimé plus de personnages pluridimensionnels. De plus, le doublage ne s’accordait pas très bien aux personnages. Quant au réalisme du décor, on n’a qu’à penser au simili bloc de béton, pas très convaincant, où les jeunes acteurs s’installent pour regarder passer les trains. Il y a aussi le paysage en arrière-plan de l’escalier sans fin de l’immeuble qui nous laisse perplexes. Ce dernier reste fixe même si on veut démontrer qu’on monte plusieurs étages.

Finalement, nous nous sommes sentis biaisés par la bande annonce qui laissait démontrer un film rempli d’actions et d’humour, mais qui n’a pas été à la hauteur de nos attentes lors du visionnement.

Nous lui attribuons une note de 6.5/10

Classe 321 (Isabelle Turcotte), École Pierre-De-Coubertin