Critique collective de Rosie et Moussa

À l’instar des métropoles européennes, Bruxelles est une ville aux mille facettes. Sa population est cosmopolite, mais vit côte à côte en s’ignorant superbement. Aux belges les beaux quartiers et aux immigrés les lointaines banlieues! La misère ignorant les appréhensions humaines peut transgresser les frontières et s’installer là où on l’attend le moins. Le coin le moins souhaité au paravent, devient alors le refuge des âmes opprimés.

Molenbeek ou le petit Manchester belge, qui l’aurait cru! À chacun ses soucis. Pendant que la maman réfléchit comment se reconstruire dans cette cité paumée, la petite Rosie, elle n’a qu’une obsession; retrouver son père volatilisé du jour au lendemain sans que la maman ne concède à lui donner une explication plausible.

Deux immeubles colossaux témoins d’un passé ouvrier glorieux. Le décor est posé et le temps est donné. Rosie et sa mère atterrissent dans un milieu qui n’est pas le leur. Un quartier HLM populeux et pas mal brouillant que leur ancien lieu de vie. Un mystérieux garçon, résident de l’immeuble adressa des regards insistants à Rosie; les yeux peuvent parfois parler! La petite fille aux cheveux blond était un peu gênée.

Sommairement installées dans un appartement délabré dans cette cité de nulle part. La petite s’est mise tout de suite en explorant son nouvel habitat voit un très gros chat dans le balcon. Le félin appartient à Moussa, le mystérieux garçon rencontré en bas des escaliers. Il n’a d’ailleurs pas perdu de temps pour venir chercher son animal. Moussa, je m’appelle Moussa va-t-il déclarer. Personnage multidimensionnel, très sympathique et farceur jusqu’aux bout des angles. La rencontre des deux jeunes amis vient de se produire. Moussa jura par Allah qu’il allait l’aider à retrouver son père. Leur rencontre fera du chemin pour devenir quelque chose qui ressemble à de l’amour! Un amour désintéressé comme seuls les enfants savent en faire.

L’histoire est captivante à cause de son intrigue et ses rebondissements. Malgré son lot de tristesse, l’espoir était omni présent. C’est un hymne à l’amitié et à l’amour. La musique était subliminale et les effets spéciaux représentés par les lignes multi couleurs étaient magiques.

En un mot comme en mille, le film en vaut la peine d’être vu entre amis ou en famille. Une suite du récit est très souhaitée. Bravo à la réalisatrice et aux deux personnages principaux.

Groupe 321 (Mr Bachir) École Le Carignan