Notre critique du film Rosie et Moussa

Dans le cadre du projet « deviens critique cinéma », nous sommes allés visionner le film Rosie et Moussa, le 23 janvier2019 au cinéma du Parc. Ce film est réalisé par Dorothée Van Der Berghe, une adaptation de l’auteur flamand Michael De Cok. Il a remporté le prix du meilleur film lors la 21e édition du festival du film pour enfants de Montréal. Ce film raconte l’histoire d’une jeune fille appelée Rosie qui arrive, avec sa mère, dans un nouveau quartier populaire bruxellois tout à fait étrange pour elle. Heureusement Moussa, un jeune garçon de son âge, se noue d’amitié avec elle et lui fait découvrir les différentes facettes de ce nouveau quartier ainsi que l’immeuble dans lequel elle a déménagé avec sa mère. Moussa avec qui elle commence une grande aventure lui facilitera l’adaptation à son nouveau monde.
Au retour du visionnement du film, nous avons ouvert le débat et nous avons longuement discuté du film, les rôles, la musique, les couleurs, les dialogues, les personnages…
Voici ce qui en est ressorti :
On trouve que l’histoire du film est touchante quand Rosie apprend que ses parents sont divorcés. Sa détermination à chercher la vérité et à retrouver son père sont remarquables.
Le film capte l’attention dès le départ. Il a suscité une certaine curiosité qui nous a tenus en haleine et des questionnements tout au long du film concernant surtout la quête de Rosie pour trouver son père et le rôle de Moussa pour lui faciliter cette quête.
Les rôles sont très bien distribués et les acteurs sont pluridimensionnels. Nous avons aimé le fait que Rosie se soit liée facilement d’amitié avec Moussa. Ils ont formé une amitié constructive. Moussa a bien joué son rôle globalement avec sa témérité et son sens de l’aventure. L’idée de l’animal, le chat de Moussa, qui grâce à lui, Rosie et Moussa se sont liés d’amitié est géniale. Cependant, quand Moussa faisait du rap, il y avait des mots qu’on ne comprenait pas. De plus certains d’entre nous n’ont pas aimé le fait que Moussa apprend à Rosie à faire des choses interdites en montant à la terrasse et en ne payant pas les tickets de bus.
Il y avait dans le film des messages de générosité qu’il faut souligner. Il s’agit de Mme Cieux qui vient à plusieurs reprises en aide à ces deux amis. On a aimé aussi le fait que monsieur Tak, malgré son ton sévère avec les enfants, dansait quand il se retrouvait seul.
Beaucoup de scènes contiennent de la musique qui nous fait vivre toutes sortes d’émotions. Certains d’entre nous ont adoré alors que d’autres ont moins aimé. La fin du film était un peu inattendue. On aurait voulu que cela soit un peu plus long pour savoir si Rosie continuera à vivre avec sa mère dans une famille reconstituée; surtout que celle-ci avait l’air d’être amoureuse de tonton Ibrahim.
Pour toutes ces raisons, nous conseillons ce film aux élèves de dix ans et plus et nous lui octroyons quatre étoiles sur cinq.
Les élèves de M. Rachid Gr :315