Rosie et Moussa : plus vrai que nature

Le long-métrage Rosie et Moussa met en scène la vie de Rosie, une jeune fille d’origine belge qui se voit dans l’obligation de déménager seule avec sa mère. À travers le quotidien, elle tentera d’élucider le mystère de la disparition de son père tout en nouant une solide amitié avec Moussa, un garçon de son nouvel immeuble. Après avoir assisté à une projection de ce film, voici notre opinion sur cette histoire.

Premièrement, le réalisme du film de la réalisatrice Dorothée Van Den Berghe nous a grandement impressionné. Les lieux de tournages, les personnages, les dialogues : tout avait l’air vrai. Aussi, ce film est un magnifique exemple de familles recomposées qui prennent de plus en plus de place dans notre société. Par exemple, la mère de Rosie refait sa vie avec tonton Ibrahim, même si elle a encore de l’affection pour le père de Rosie. L’aspect réel du film nous a conquis.

De plus, le jeu des comédiens nous a ébloui. Tous, sans aucune exception, incarnaient parfaitement leur personnage. De la voisine de Rosie en passant par tonton Joris, chaque personnage est pluridimensionnel. Notre coup de cœur demeure toutefois le jeune garçon qui interprète Moussa. Il est crédible, attachant et ses raps ajoutent un plus à l’histoire. Parlant de musique, la trame sonore est, d’après nous, le point fort du film. Chaque musique, chaque thème est une extension de l’image montrée à l’écran.

Malgré les belles qualités artistiques du film, quelques aspects ne nous ont pas plu. La fin nous a particulièrement déçu. Nous aurions aimé en apprendre davantage sur l’avenir des personnages. La dernière scène nous a laissé sur notre appétit : nous ne nous attendions pas à ce que le film se termine si brusquement. Aussi, à notre grande surprise, Rosie a retrouvé son père très tôt dans l’histoire. Ce détail nous a dérangé, car nous pensions que l’histoire représentait la recherche du père.

Finalement, nous sommes mitigés quant à la recommandation de ce film. Nous le recommanderions à ceux qui aiment le rythme lent, les histoires réalistes et touchantes. Par contre, nous ne le recommanderions pas à un jeune public, puisque parfois, le propos de certaines scènes est plus difficile à comprendre.

Classe de Sandra Verilli – École Saint-Étienne