École Sainte-Bernadette-Soubirous-Classe de Karin

À l’affiche, un immeuble plein de surprises !

Critique par la classe de madame Karin, école Sainte-Bernadette-Soubirous (CSDM)

ROSIE ET MOUSSA est un film belge tourné en flamand par la réalisatrice Dorothee Van Den Bergue. L’adaptation cinématographique, d’une série de livres de Michael De Cock, présente une relation d’amitié entre une fille et un garçon d’un même immeuble. Fait intéressant, ce long-métrage a remporté le prix du meilleur film lors de la 21e édition du Festival international du film pour enfants de Montréal (FIFEM) en 2018.

Au début du film, les spectateurs sont captivés, car il règne un mystère entourant l’individu qui quitte l’appartement. Qui est-il ? Où va-t-il ? Rosie, à l’aide de son oncle et de son nouvel ami et confident Moussa, nous fera découvrir qui est cet homme.

Rosie est une enfant unique. Elle vit seule avec sa mère. Les premières scènes nous montrent qu’elles déménagent dans un quartier pauvre de Bruxelles. Tout sera nouveau pour Rosie. Malgré son nouveau milieu, Rosie sera mettre de la couleur partout autour d’elle. Son amitié avec Moussa et sa grande imagination seront la rendre plus positive et plus forte. Même si le jeu de la jeune comédienne inexpérimentée semble parfois un peu plus faux, par le manque de larmes par exemple, les messages véhiculés par ses émotions sont présents.

La relation entre les deux personnages principaux amènera Moussa à aider Rosie dans sa quête. Les discussions et les raps de Moussa seront l’apaiser et la faire rire. Son nouvel ami a un rôle important pour elle, il fait en sorte que sa vie est dorénavant moins lourde et positive. Touchant !

Mensonges, déception, tristesse, colère et bonheur sont tous au rendez-vous dans ce film. L’histoire est aussi entrecoupée par des scènes drôles où l’on voit le concierge pratiquer un loisir bien amusant. Malgré son côté stricte et sévère, il cache bien sa passion à l’abri des regards.

De façon général, nous comprenons bien pourquoi il a remporté un prix à la FIFEM, mais ce qui nous a déplu est le choix d’avoir utilisé que deux seules chansons. Nous comprenons bien leur importance, mais n’y aurait-il pas pu y en avoir plus que deux qui se répètent constamment ? Et que dire de la fin ? Elle est un peu rapide et trop courte ! Elle nous laisse sur notre faim. On en voulait plus ! Décevante, pas à ce point ! Cependant, elle est aussi surprenante et magique à la fois, telle une boule à neige remplie d’émotions. Représenterait-elle sa relation avec l’homme mystérieux du début du film ?

Pour toutes ses raisons, nous donnons la note de 8 étoiles sur 10.

 

Un commentaire à propos de “École Sainte-Bernadette-Soubirous-Classe de Karin

  1. Vous savez reconnaître les forces et les faiblesses du personnage de Rosie et vos explications sont claires. Votre conclusion mystérieuse nous donne envie de voir le film. Bravo !

    N’oubliez pas d’indiquer le public cible pour ce film.

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