Rencontre avec le réalisateur Michel Boujenah

Par : Anika Vukadinovic-Ference

Le cœur en braille est mon coup de cœur du FIFEM. Ce film parle d’une jeune fille qui s’appelle Marie et de son camarade de classe, nommé Victor. Marie est bonne à l’école,  riche et jolie. Victor est son parfait opposé : c’est un cancre qui se fout de l’école. Il est assez pauvre, mais beau. Bref, Marie suggère à Victor de l’aider à rattraper son retard à l’école. En échange,  il l’aidera à cacher sa maladie qui la rendras aveugle peu à peu!­­­­­

Après le film, le public a eu la chance de rencontrer son réalisateur, Michel Boujenah. On a appris qu’il était un monsieur sympathique et drôle. Les enfants étaient très libres et curieux. Tandis que les plus petits ont exprimé leur enthousiasme pour le film, les enfants plus âgées ont bombardé Michel avec des questions. Lui, il prenait le temps de répondre à chaque question avec un plaisir évident. Par exemple, un enfant lui a demandé pourquoi il avait choisi le livre Le cœur en braille pour l’adapter au grand écran. Michel a répondu que ce livre lui a plu surtout à cause de la façon dont y sont abordées les relations entre les enfants et leurs parents. Dans ce livre, a-t-il expliqué, c’est les enfants qui montrent aux parents comment être de bons parents. En effet, dans le film, le père de Marie est sourd quant à la passion de sa fille pour le violoncelle.  C’est seulement à la fin qu’il comprend sa fille et est ainsi « guerri » de sa maladie.

Je lui ai demandé comment il a trouvé l’actrice pour le rôle de Marie. Il nous a dit qu’il cherchait très longtemps dans des conservatoires de musique. C’était difficile de trouver une petite fille de 12 ans qui jouait du violoncelle. Soit il trouvait des filles qui pouvaient jouer de la comédie, mais n’étaient pas passionnées par la musique, soit c’était l’inverse. Finalement, il a trouvé Alix qui pouvait faire les deux, ou presque, car elle jouait du violon. Mais, elle était partante pour apprendre à jouer du violoncelle ce qu’elle a fait en un mois!

Michel nous a aussi raconté que la scène la plus dure à faire était celle de dispute entre les deux enfants car elle était très chargée émotionnellement. De même, il nous a révélé que les enfants font semblent quand ils dorment, qu’il faut des litres d’eau pour faire de la pluie au cinéma et que le baiser entre les protagonistes posait problème pour les deux.

Bref, c’était une rencontre passionnante pendant laquelle on a appris plein de choses sur le monde du cinéma.

BON FILM !