L’OURS MONTAGNE

 Juste passer par une porte, pourrait changer vos vacances…

L’ours montagne, un film qui sait capter rapidement l’attention de son auditoire, tourne autour de deux thèmes en particulier : la relation entre frère et sœur et l’importance de la nature.  En effet, la mise en scène du film illustre très bien ce dernier thème par entre autres, des plans de caméra qui rendent les personnages très souvent plus petits que les arbres de la forêt.  Cette forêt, à la fois dangereuse et mystérieuse, est remplie de créatures étranges comme des élans miniatures qui protègent l’arbre à feuilles qui cicatrisent, des grenouilles qui amènent la pluie et un ours gigantesque autant impressionnant qu’attachant. Le fait aussi qu’il n’y ait pas d’anthropomorphisme rend cette magie encore plus réaliste.

L’histoire est aussi basée sur la relation difficile qui peut exister entre un frère et une sœur.  Sophie peut parfois être têtue, gâtée et tellement exaspérante que Jonathan en arrive à la gifler.  Par contre, on s’aperçoit au fur et à mesure que le film progresse que Jonathan adore sa petite sœur et que celle-ci admire beaucoup son grand frère.  Grâce aux aventures qu’ils vivent, ils deviennent des complices et leur relation s’améliore.

La musique, elle, est exceptionnelle et s’accorde bien aux images et aux émotions que l’on veut nous faire vivre.   Beaucoup de scènes sont drôles et parfois surprenantes.   Il n’y a qu’à penser à la scène où Jonathan trace une ligne imaginaire et que Sophie s’amuse à la dépasser pour énerver son frère ou celle quand le chasseur, à la recherche de l’ours, ne s’aperçoit même pas qu’il est derrière lui avec sa maison entre ses pattes.

Finalement, la dernière scène du film nous amène à nous questionner sur la rencontre de Sophie et Jonathan avec cet univers fantastique défendu par le grand-père.  Les spectateurs sont en droit de se demander si les enfants ont fait un rêve ou bien si leur grand-père n’aurait pas déjà vécu une telle expérience de l’autre côté de la porte.

Groupe de Mme Marie-Claude Richer                                       École Philippe-Morin