Critique par Sara Pelletier-Aliou

Ce long-métrage se déroule en Mongolie, où une modeste famille de bergers vit avec leur chamelle Mara et son bébé, dont la naissance est un bon présage. Malheureusement, le père, pour rembourser des dettes, se voit obligé de vendre Altynka, le chamelon. Une nuit, alors que les enfants sont seuls chez eux, Mara s’enfuit à la recherche de son bébé. Revient alors à Bayir, l’aîné de la famille, la tâche de retrouver la chamelle. Son expédition sera truffée de rencontres et de dangers.

Ce film n’a pas été un gros coup de cœur pour moi, même si je peux reconnaître qu’il arborait quelques points positifs. Par exemple, j’ai pu en apprendre un peu plus sur les coutumes du peuple mongol et constater à quel point la Mongolie peut être un pays riche et pauvre à la fois. De plus, les paysages étaient assez impressionnants et m’ont vaguement rappelé le désert indien que j’ai admiré dans le film Chotu veut voir l’arc-en-ciel.

Le jeu des acteurs étant convaincant, je n’ai eu aucun mal à entrer dans l’histoire. Par contre, j’ai trouvé que certaines scènes présentaient des longueurs, en particulier celles qui avaient lieu avec le méchant réalisateur de films. J’aurais préféré que l’action soit plus présente et qu’elle se déroule plus rapidement.

Bref, même si ce long-métrage m’a fait voyager à travers les steppes de la Mongolie, son récit ne m’a pas conquise comme plusieurs autres l’on fait.