Philippe-Morin : classe de madame Claudia Karine

 L’OURS MONTAGNE

Dans le cadre du projet Devenir critique de cinéma, nous avons visionné le film L’OURS MONTAGNE de Esben Toft Jacobsen.  Comme toute critique, les avis dans la classe étaient partagés. Nous allons faire la critique de ce film le plus justement possible.

Au début du film, l’action est captivante car Jonathan et le chasseur semblent débuter une aventure.  Par contre, plus tard, il y a des longueurs de scènes soit qu’il y en a trop ou soit elles sont trop longues. Les personnages, en général, sont assez attachants. Sophie, la petite fille, est tannante et cela la rend sympathique. Les animaux farfelus sont rigolos comme les élans qui s’amusent et les oiseaux qui viennent en aide aux personnages principaux  tout le long du film. Jonathan, le grand frère, est toujours à la rescousse de sa petite sœur, c’est le héros.

Les images et la musique représentent bien les passages d’un monde à l’autre. En ville, c’est clair et plus on s’approche de la forêt les images deviennent de plus en plus sombres et aussi plus larges pour expliquer la grandeur des espaces et le côté de plus en plus tragique de l’aventure. Au retour, chez le grand-père, tout redevient clair. La musique s’accorde bien aux scènes car à certains moments elle fait partie de l’image, ce qui est bien dans un film. Les dessins des personnages n’ont pas une forme qui nous est familière mais ils rendent bien les émotions de chacun.

Il y a des éléments du film qui nous font croire que tout est irréel car le temps de l’aventure de l’autre côté de la porte semble durer plusieurs jours et le grand-père ne semble pas, lui, s’en soucier tant que ça. Sophie a donné son ourson à l’ours montagne et on le retrouve dans le jardin du grand-père. Ces éléments nous empêchent de trouver le film complètement fantaisiste ou complètement réaliste.

Le film a des scènes qui nous font rire : Sophie et sa bouderie, les animaux coquins, l’ours qui mange des bonbons avec Sophie. D’autres scènes sont plus tristes : l’ours pris dans le piège, le chasseur qui blesse Jonathan, l’ours qui ne bouge plus.  Bref, nous avons senti plusieurs émotions différentes mais pas trop intenses.  Ce qui nous amène à croire que le film visait peut-être des plus jeunes enfants que nous mais que tout de même, le film est agréable à regarder surtout avec un bon popcorn et nos petits frères et nos petites sœurs.

Les élèves de 6ieme

École Philippe Morin

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